Audiovisuel Euronews envisage de supprimer 200 postes Lancé en 1993 par une vingtaine de groupes…
Audiovisuel
Le Groupe Lagardère crée une société en commandite par actions pour sanctuariser son pôle radio
Dans un communiqué publié le 14 mars, le groupe Lagardère annonce la création d’une société en commandite par actions (SCA) afin de mettre en œuvre le projet d’autonomisation du pôle radios du Groupe (Europe 1, Europe 2 et RFM), via une réorganisation de la détention et de la gouvernance de celui-ci. Une SCA réunit deux types d’associés : les commandités et les commanditaires, le commandité dirige et le commanditaire investit, sans avoir à se soucier de la gestion de la société. Elle permet ainsi une indépendance de la rédaction vis-à-vis des actionnaires. Le Conseil d’Administration [du groupe Lagardère] a jugé qu’il était « essentiel de garantir de manière structurelle l’autonomie du pôle radios et de ses équipes éditoriales pour une période adéquate dans le cadre de la prochaine prise de contrôle de Lagardère SA par Vivendi SE. » Les administrateurs représentant les salariés au sein du Conseil d’Administration ont sollicité un entretien auprès de l’Arcom afin d’exposer à l’autorité la position des salariés et les raisons qui les conduisent à soutenir cette opération, précise le communiqué.
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France Télévisions enrichit son offre numérique en prévision des JO Paris 2024
Le diffuseur officiel en clair de la compétition a dévoilé sa stratégie numérique en vue des JO Paris 2024.
A maintenant 500 jours de l’évènement, chaque mardi matin un reportage numérique inédit sera publié sur france.tv et relayé sur les réseaux sociaux sous la marque francetvsport. Ils seront déclinés en trois genres : « Le tuto » (vulgarisation de toutes les disciplines Olympiques avec un membre de l’équipe de France du sport abordé) ; « L’autoportrait » (un athlète de l’équipe de France raconte son parcours) ; « L’odyssée » (qui dévoile les coulisses d’un entrainement d’un membre de l’équipe de France). Le groupe audiovisuel public rappelle le lancement sur la plateforme france.tv du podcast bimensuel « Paris 2024 : Jeux de mots » déjà présent sur toutes les plateformes d’audio depuis le 1er janvier 2023.
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La chaîne Warner TV disponible gratuitement sur les Freebox jusqu’au 31 mai
En plus de l’arrivée de Discovery Science sur la Freebox, le FAI vient d’intégrer la chaîne Warner TV dans son bouquet TV. Disponible dès le 15 mars sur toutes les Freebox et sur l’interface OQee, cette chaîne était jusqu’il y a peu incluse dans l’offre TV by Canal. Les négociations entre Canal+ et le groupe Turner, filiale de Warner Bros. Discovery France, n’ayant pas abouties fin 2022, Warner TV a ainsi été retiré des offres Canal. Free est entré en discussions avec le groupe américain afin de trouver un accord autour de la reprise en direct de Warner TV. La chaîne sera ainsi dès le 15 mars disponible gratuitement dans l’offre TV du FAI sur le canal 57 jusqu’au 31 mai. Le prix de son abonnement n’est pas encore connu.
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FAST/AVoD
Une expérimentation en Allemagne pour distribuer des chaînes FAST sur les réseaux câblés
Video Solutions, éditeur de la plateforme AVoD-FAST wedotv (anciennement Watch4) annonce une phase de tests en partenariat avec deux câbloopérateurs régionaux allemands (Wilhelm.tel et willy.tel), sous l’égide de la DNMG (Deutsche Netzmarketing, une association qui représente plus de 200 opérateurs de réseaux câblés et FTTx de taille moyenne en zones urbaines) pour distribuer des chaînes FAST sur des réseaux câblés DVB-C. Le projet pilote est divisé en deux phases : dans une première phase, la distribution de la chaînes FAST Wedo Movies en DVB-C sera limitée aux téléviseurs avec accès Internet afin de permettre une publicité ciblée ; la deuxième concernera les téléviseurs sans accès à Internet, avec de la publicité régionalisée. Wedo Movies est actuellement distribuée en IPTV sur MagentaTV (Deutsche Telekom), en OTT sur Samsung TV Plus, Zattoo, waipu.tv, rlaxx TV, LG Channels, Philips, Rakuten TV, Xiaomi, Netgem et TCL, ainsi que sur le satellite (Astra) via la norme HbbTV.
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Musique
Une sixième année consécutive de hausse pour le marché de la musique enregistrée en France
Le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep) a publié le 14 mars les résultats annuels du marché français de la musique enregistrée en 2022. Le Snep fait état d’un chiffre d’affaires de 920 millions d’euros en progression de 6,4 % par rapport à 2021. Les revenus des ventes ont ainsi retrouvé leur niveau d’il y a quinze ans, mais n’atteignent que 52 % du pic historique de 2002. Les ventes (hors droits voisins et synchronisation) atteignent 766 M€, le numérique représentant les trois quarts de la valeur soit 569 M€, contre un quart pour les ventes physiques. Le streaming par abonnement, avec 426 M€ progresse de 11% par rapport à 2021. Mais le Snep souligne que la France n’est qu’en 16ème position du classement mondial du streaming par abonnement (très loin derrière la Suède, le Royaume-Uni et les Etats-Unis qui occupent les trois premières marches du podium), et qu’avec 16 millions d’abonnés payants, « l’usage est encore loin de toucher au but dans la conquête de tous les publics ». Les plus de 55 ans ne représentent ainsi que 16 % des abonnés payants.
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Deezer et UMG collaborent pour améliorer le modèle économique du streaming musical
Deezer et Universal Music Group annoncent le 15 mars dans un communiqué de presse le début d’une collaboration entre les deux groupes pour explorer de nouveaux modèles économiques pour le streaming musical prenant mieux en compte la valeur créée par les artistes. L’objectif est de réévaluer le modèle économique de l’abonnement pour mieux récompenser les artistes, les auteurs-compositeurs et mettre à jour le modèle d’engagement pour les utilisateurs de Deezer. Le partenariat « évaluera la viabilité de différents modèles économiques visant à stimuler la croissance des abonnés, à forger des liens plus solides avec les fans de musique sur la plateforme et à développer des opportunités commerciales qui profitent aux artistes et à la communauté musicale au sens large ».
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Cadre Juridique
Les journalistes du 20 minutes saisissent la CDADV pour une meilleure répartition des droits voisins
Les syndicats CFDT et SNJ-CGT du quotidien gratuit demandent que 30 % des sommes versées par Google et Facebook à 20 Minutes au titre des droits voisins reviennent aux journalistes, tandis que la direction propose moins de 3 %. Ils ont saisi le 23 janvier et le 13 mars la Commission droits d’auteur et droits voisins (CDADV) qui va devoir arbitrer ce conflit. Deux rapporteurs doivent être désignés par la CDADV pour arbitrer ce litige. Sabrina Testa, journaliste à La Provence et membre du SNJ, a déjà été choisie pour les syndicats. Côté patronal, le rapporteur n’a pas encore été nommé. Le 5 janvier dernier et dans un conflit similaire, la CDADV s’est prononcée sur la répartition des droits voisins au sein du groupe Ebra (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, Les Dernières Nouvelles d’Alsace…) et avait revalorisé la rémunération des journalistes à hauteur de 18% des sommes versées. D’après les informations La Lettre A, l’enveloppe totale versée par Google et Facebook à 20 Minutes pour l’utilisation de ses contenus atteint près d’un million d’euros par an.
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Télécom
La Fédération Française des Télécoms et Free appellent à une réforme de l’Ifer
Dans une note adressée au gouvernement, consultée par l’Informé, La Fédération Française des Télécoms (FFT) et Free appellent à une réforme de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (Ifer), une taxe basée sur les antennes réseaux et fibre, aux profits des collectivités territoriales. Selon la FFT, à chaque nouvelle génération de téléphonie mobile -dernière en date, la 5G-, les opérateurs ont dû ajouter sur les pylônes une nouvelle antenne sans pour autant retirer les précédentes nécessaires à la 2G, la 3G et la 4G (qui servent encore pour les terminaux de paiement, les ascenseurs…), justifiant une l’inflation du nombre d’antennes et ainsi une augmentation de l’Ifer (+4,2% au 1er janvier 2023). La FFT demande à ce titre de modifier le mode de calcul de l’imposition en le basant sur le nombre de pylônes, bien moins nombreux que celui des antennes et demande la création d’une flat tax avec un paiement maximum de 400 millions d’euros par an – comme en 2021 – à défaut de quoi le produit de cet impôt pourrait croître jusqu’à 1 milliard d’euros d’ici à 2025, d’après la note.
La FFT propose deux options :
– Une diminution des taxes spécifiques au secteur (1,5 milliard d’euros en 2021),
– Une affectation des recettes fiscales de l’Ifer au déploiement des réseaux très haut débit, jugé couteux.
Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de la transition numérique se dit prêt à plafonner ces impôts mais demande en contrepartie aux opérateurs d’accélérer le fibrage des zones très denses ainsi que celui des villes moyennes. Les opérateurs estiment que cette proposition est disproportionnée et appellent à l’ouverture d’une concertation, rapporte L’Informé.
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