En mettant la dernière main au décret TNT, le ministère de la Culture à travers la DGMIC doit s’efforcer de concilier les positions divergentes voire opposées des diffuseurs d’un côté, et des producteurs et distributeurs indépendants de l’autre. Et la bataille est rude.
Le secteur de la production audiovisuelle est en forte croissance (+8,3% en 2017) mais il restait très fragmenté jusqu’à ces dernières années. Les rachats nombreux opérés par les leaders Banijay et Mediawan, ou par des challengers tels que Satisfaction Groupe ou Federation Entertainment, l’ont mis sur le chemin de la consolidation.
La faiblesse structurelle du secteur de la production audiovisuelle est à l’origine du maquis législatif et réglementaire qui encadre les obligations de diffusion et de production audiovisuelles des éditeurs de services de télévision. Plus de dix ans après les décrets de 2010, certaines caractéristiques du secteur industriel de la production ont évolué de manière significative. […]
Mardi 18 mai, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture a présenté un projet de révision du décret TNT. NPA Conseil relève les principales évolutions annoncées dans ce document confidentiel soumis aux professionnels.
Depuis le début de l’année, les professionnels des secteurs de l’audiovisuel et du cinéma défendent leurs intérêts dans le cadre des ultimes négociations des décrets SMAD et TNT. Dans un contexte de concurrence accrue, l’enjeu d’un financement stable, pérenne et en hausse pour la création française est au cœur de leurs préoccupations. NPA Conseil revient sur […]