Pour « moderniser le cadre du droit d'auteur et le rendre plus européen », la…
Dans sa stratégie de responsabilisation des plateformes en lignes, la Commission européenne n’a pas souhaité créer un nouveau régime juridique de responsabilité, et encourage au contraire leur autorégulation. A partir des réponses à la consultation publique qu’elle avait lancée l’an passé, elle a choisi une « approche ciblée ». L’accord signé par la Commission avec Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft, le 31 mai dernier, instaurant « un code de conduite pour lutter contre les discours haineux illégaux diffusés en ligne » en est l’illustration.
En cas de sortie de l’Union, cet accord, qui n’engage les plateformes en ligne que dans les Etats-membres, ne concernera plus le Royaume-Uni qui devra déterminer sa propre approche à la régulation des « géants d’internet ».