L'édito de Philippe Bailly

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CES 2017 : l’Ultra HD Blu-Ray profite (encore ?) peu du boom de la 4K

Près de 4 ans et demi après son lancement commercial, en octobre 2012, l’Ultra Haute Définition occupe une place croissante dans les gammes présentées au CES par les industriels de l’électronique grand public, comme dans les ventes enregistrées sur le marché nord-américain : 6 millions de téléviseurs 4K écoulés en 2015, 10 millions en 2016, et 15 millions attendues pour 2017, selon les prévisions de la CTA (Consumer Technology Association), portant la base installée à 34 millions d’unités et la part des ventes à 40% (contre 27% l’an dernier).

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A ce stade, au moins, l’Ultra HD Blu-Ray ne profite guère de cette dynamique : après la finalisation du standard de disques 4K annoncée lors du CES 2016, Panasonic, Philips, Samsung et Microsoft (sur la Xbox One) ont démarré au printemps la commercialisation, à des prix oscillant entre $250 et $550.

Prix des disques considéré par les consommateurs comme trop élevé ($25/30, contre $15/20 pour un Blu-Ray standard) ou catalogue jugé trop mince (110 titres à fin 2016, issus des productions Fox, Lionsgate, Paramount, Sony, Universal et Warner) ?, il ne s’était vendu que 80 000 lecteurs stand alone et 1 million de disques à fin novembre d’après le Blu-Ray Disc Association. L’élargissement de l’offre prévu en 2017 – 250 sorties attendues – permettra, pour partie de lever ces freins… et de vérifier si l’Ultra HD Blu-Ray ne souffre pas surtout de la concurrence des line-up de films et séries au format 4K / HDR proposés par les plateformes de SVoD Netflix, Amazon, Vudu ainsi que par Dish et DirecTV.

Nouvel avatar de la lutte entre supports physique et mouvement de dématérialisation.

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