Amazon publiera le 27 octobre ses résultats pour le troisième trimestre. La fin de la crise sanitaire (du point de vue des restrictions aux déplacements des consommateurs et à l’activité des points de vente, du moins), les tensions inflationnistes, les craintes sur le pouvoir d’achat, et l’incitation qu’elles comportent à privilégier l’épargne sur la consommation, ou encore la montée du prix des carburants, donc du coût de revient des livraisons qu’il effectue, prennent le groupe de e-commerce en tenaille. Si son chiffre d’affaires est demeuré en croissance de 7 % au 2e trimestre, son résultat opérationnel a été divisé par plus de deux (3,3 Mds$, contre 7,7 Mds$ un an plus tôt)[1]. Et la communication attendue ce jeudi 27 devrait confirmer la dégradation de sa rentabilité : dans la guidance qu’il avait donné au marché le 28 juillet, Amazon avait prévu une croissance de ses recettes comprise entre 13 % et 17 %, par rapport à la même période de 2021, mais un résultat opérationnel oscillant entre 0 et +3,5 Mds$, contre +4,9 Mds$ au 3e trimestre 2021. Dans ce contexte, NPA Conseil prévoit que le groupe renoncera à développer sa plateforme d’AVoD Freevee comme un service autonome de Prime Video, et qu’il l’intégrera comme une section gratuite à la plateforme, comme passerelle vers l’offre sur abonnement et levier de développement de ses revenus publicitaires.
Proposition de loi Lafon : purger le mauvais sort et repartir de l’avant
Jamais deux sans trois… Déjà interrompu deux fois, par la dissolution de l’été 2024, puis par la censure du gouvernement Barnier, l’examen de la proposition