Le voile semble près de se lever. C’est ce jeudi 13 octobre en début de…
S’il est trop tôt pour prévoir la place que Netflix occupera demain dans le marché publicitaire, la valse à quatre temps, savamment orchestrée par la plateforme au cours des dernières semaines, a démontré qu’elle n’entendait pas y faire de la figuration, en même temps qu’elle confirmait sa capacité à répondre dans des délais record aux réserves entendues fin 2022 après le lancement de son offre avec publicité. Mesure et qualification insuffisantes des audiences ? Inventaires trop faibles, donc base trop limitée d’abonnés au nouveau forfait ? Accompagnement commercial insuffisant ?… Netflix est parvenu à rester sous le radar pour traiter en toute discrétion les deux derniers sujets. Et les accords qu’il passe avec les acteurs de référence (Nielsen, BARB, Médiamétrie…) confirment qu’il a également intégré le premier.
Et c’est finalement le lancement de l’offensive contre le partage des codes qui complète le dispositif, fait office de détonateur médiatique et devrait servir de « rabatteur » vers le forfait avec publicité. L’impact médiatique des annonces du 23 mai est maximal (100% en earned et en owned) ; le tarif de la nouvelle option a été providentiellement fixé à un niveau égal (en France) ou souvent supérieur à celui du forfait avec publicité (lire sur la plateforme Insight NPA Netflix : comment le plan sur le partage de codes vise aussi (surtout ?) à booster l’offre avec pub); les comparaisons auxquelles se livrent les « partageurs » tournent presqu’inévitablement à l’avantage du second… et les accords conclus avec les opérateurs permettent de démultiplier les canaux de prise d’abonnement…
CQFD ?