Dopés par la réforme du crédit d’impôt international, les tournages de films étrangers se sont nettement développés en France. Dans le même temps, les tournages de films français ont été moins délocalisés en 2016. Au Royaume-Uni, même constat, avec un record des investissements étrangers réalisés dans le pays.
Le taux de délocalisation est tombé à 22 % et rejoint les plus bas niveaux relevés. Celui pour les effets visuels est également en baisse mais reste malgré tout assez fort alors même que le film de Luc Besson, Valérian, n’est pas intégré dans ces calculs.
Du côté du Royaume-Uni, le BFI (British Film Institute) vient de publier ses tableaux de bord pour 2016 de la production de films : ainsi, les investissements étrangers sont en hausse de 18% à 1,35 £, un record, et sur les 200 films réalisés au Royaume-Uni en 2016, 48 sont des « inward investments » (films financés par des pays étrangers) contre 129 productions anglaises.