Entre rapprochements avortés (TF1/M6, RTL Netherland/Talpa…), opérations encore au stade de la rumeur (ITV Studios/All3 Media, Deutsche Telekom / BT) ou de l’instruction par les autorités de la concurrence nationales ou européennes (Canal+/OCS, Orange Espagne/MásMóvil ) et montées dans le capital sans changement de contrôle (CMA CGM/M6, Canal+/Multichoice, Media for Europe/ProSiebenSat1), la saison 2022/2023 n’aura pas connu de « deal » majeur, susceptible de peser de manière structurante sur l’organisation du secteur audiovisuel. Champions nationaux et leaders globaux se seront plutôt concentrés sur des opérations de rationalisation (les studios américains particulièrement) et/ou des pivots dans leur modèle (l’ouverture de Netflix et Disney+ à la publicité, par exemple ; lire par ailleurs).
Production : faut-il se réjouir de la blitzkrieg annoncée de Rachida Dati
Le débat est moins spectaculaire que celui qui entoure l’avenir de l’audiovisuel public. Touchant à un décret et pas à une loi, donc sans la