Si la publicité digitale et en particulier la vidéo progresse plus vite que l’ensemble du marché publicitaire, les annonceurs mais aussi les ayants droits comme la Ligue 1 de football ou Roland Garros en France, ne pourront se contenter longtemps des seuls chiffres d’audience annoncés de manière épisodiques par Amazon, sans définition claire de la métrique utilisée ni validation par un tiers indépendant. A l’heure où Netflix et Disney+ vont ouvrir leur service à la publicité, il faudra plus que jamais en mesurer le nombre mais aussi le profil des streamers. Le sujet sera le même concernant les autres services de streaming financés par la publicité, AvoD (Advertising Video On Demand) ou chaînes FAST (Free Ad-supported Streaming TV), que le public visionne sur une multitude d’écrans… Les instituts de mesure d’audience ont commencé à affronter ce défi. Mais on est encore loin d’un standard unifié sur la définition du point d’audience, de la durée d’écoute, de la DEI ou encore de la couverture desquels publicitaires et annonceurs sont familiers en Télévision linéaire.
Un souffle printanier sur la publicité digitale
Au fil des années, les professionnels de la publicité ont appris à accommoder la plaisanterie des fans de sport, selon laquelle le football est un