Ce 14 juillet au soir, les indications concordantes de L’Equipe, de RMC et de l’AFP ont indiqué que le Conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) avait validé la vente des droits de diffusion de la Ligue 1 à la plateforme DAZN et à la chaîne beIN Sports jusqu’en 2029.
DAZN aurait rehaussé son offre à 400 M€ par saison pour huit matches sur neuf par journée et les droits du quasi-direct, et beIN Sports aurait proposé 100 M€ par saison pour une rencontre : la meilleure affiche, d’après l’AFP ; la meilleure affiche ou le deuxième choix, une semaine sur deux, hors top 10, d’après L’Equipe.
La Ligue aurait également obtenu une amélioration de l’échelonnement des paiements : 350 M€ au lieu de 300 M€ initialement proposés pour la première année, en particulier.
Le souhait de la LFP de disposer d’une clause de sortie après deux ou trois ans d’exécution du contrat reste à confirmer, même si la presse indique que beIN Sports et DAZN y auraient donné un accord de principe.
Finalement, les 500 M€ prévus par ce double accord sur les droits nationaux, s’ajoutant aux 160 M€ obtenus pour les droits à l’international et aux 40 M€ des droits de la Ligue 2, assureraient à la Ligue un total brut de 700 M€.
Mais le prélèvement de 13 % prévu au bénéfice du fonds CVC devraient réduire le montant à répartir d’environ 90 M€, pour un solde d’environ 610 M€.
Les niveaux de prix évoqués pour l’abonnement au service opéré par DAZN (autour de 35 € par mois, contre 22 € en additionnant Amazon Prime et Pass Ligue 1), et les incertitudes sur la distribution du nouveau service rendent hésitants sur son potentiel d’abonnés (pour mémoire le Baromètre des Usages Audiovisuels NPA Conseil / Harris Interactive estimait à 1,8 million le plus haut atteint en trois ans par le Pass Ligue 1, depuis la rentrée 2021). Avec un risque, en cas de moindre exposition, de dommage collatéral sur le deuxième poste de recettes des clubs : la publicité et le sponsoring.