L’étude sur l’évolution du marché publicitaire, présentée ce mardi 30 janvier par la DGMIC et l’ARCOM prévoit une croissance annuelle moyenne de 2,4 % à horizon 2030, conduisant à cette date à un chiffre d’affaires total de 18,3 milliards d’euros. Les médias qui financent l’information (presse, radio et télévision), ne bénéficieront pas de cette dynamique. A droit constant, aucun des trois n’échapperait à une baisse de ses recettes sur la période, et leur part de marché totale passerait de 40 % en 2022 à 27 % en 2030. Au même horizon, Alphabet, Amazon, Meta et TikTok pourraient cumuler 45 % de part de marché. Fort du succès des services qu’ils développent, des audiences qu’ils génèrent, mais aussi du contrôle qu’ils exercent sur la chaîne des prestations techniques intégrées à la commercialisation de la publicité digitale. Dans le cadre de la consultation publique lancée par la DGMIC, sur la base de cette étude, les acteurs du marché auront plusieurs semaines pour formuler des propositions d’évolution législative et réglementaire du cadre applicable à la publicité.