Les indicateurs d’usage sont dans le rouge sur les deux premières semaines de 2024, comparées à la même période de 2023 : moins de SVodistes (-13 %), moins de titres visionnés (-8 %) et, finalement, un nombre total d’heures visionnées (-4 %) également en recul. Alors que les trois services leaders ont (Netflix et Disney+) ou vont à très court terme (Prime Video) lancé (er) leurs forfaits avec publicité, le volume de visionnage devient une variable clé pour déterminer l’inventaire commercialisable, et finalement le potentiel de monétisation. D’une plateforme à l’autre, Netflix est la plus affectée par cette moindre appétence de début d’année alors, à l’inverse, que le nombre de programmes visionnés sur Disney+ progresse de presque 40 %, lui permettant de se placer au même niveau que Prime Video en termes de parts des usages.
Shéhérazade, YouTube et la télévision
« Mal qualifier les usages, c’est ajouter à la confusion de tout le monde ». Dans un billet salutaire, Yannick Carriou a réagi sur Linkedin à l’article