NPA Conseil et Harris Interactive ont mis à profit le passage au Baromètre des Usages Audiovisuels pour restructurer en profondeur le traitement des différentes offres de streaming gratuit : en rendant parfaitement homogène le traitement des différents types de services (TV linéaire, replay / BVoD, SVoD, AVoD et FAST, partage de vidéo, YouTube au premier chef) ; en distinguant usages sur le téléviseur, d’une part, sur les autres écrans de l’autre ; en intégrant un questionnement sur les types de programmes les plus visionnés sur les différents services.
Les chaînes linéaires et leur prolongement (BVoD), sont, de très loin, les plus souvent visionnés sur le téléviseur. La domination est encore plus forte si l’on considère les usages « quotidiens ou presque » : plus de 50 % pour les chaînes linéaires quand aucun des autres services n’atteint 15 % chez l’ensemble des Français. La hiérarchie est différente et aussi plus resserrée sur les autres écrans. YouTube domine, sur des usages hebdomadaires comme plus occasionnels, avec des écarts de 6 et 8 points par rapport aux chaînes linéaires, avec un rapport inverse – de peu – pour les utilisations quotidiennes (un point d’écart) sur l’ensemble du public.
S’agissant du croisement entre nature des services et type d’écran utilisés, il ressort que la télévision linéaire et son prolongement à travers la BVoD, sont, de très loin, les plus souvent visionnés sur le téléviseur. La domination est encore plus forte si l’on considère les usages « quotidiens ou presque » : plus de 50 % pour les chaînes linéaires quand aucun des autres services n’atteint 15 % chez l’ensemble des Français. L’écart le plus faible est constaté chez les 15-24 ans et le plus important sur le public féminin et chez les plus de 50 ans.
La hiérarchie est différente et aussi plus resserrée sur les autres écrans. YouTube domine, sur des usages hebdomadaires comme plus occasionnels, avec des écarts de 6 et 8 points par rapport aux chaînes linéaires, avec un rapport inverse – de peu – pour les utilisations quotidiennes (un point d’écart) sur l’ensemble du public, et un peu plus sur le public féminin (deux points). Sur les moins de 35 ans, en revanche, YouTube creuse l’écart.
Films et séries vs programmes courts : les marqueurs respectifs de l’univers TV (au sens large) et de YouTube
Mais aux différents écrans ne correspondent pas forcément les mêmes types de contenus généralement visionnés.
De ce point de vue, la différence reste nette entre chaînes linéaires et leurs plateformes de BVoD, SVoD et AVoD/FAST, d’une part, plateformes de partage de vidéo, YouTube notamment, de l’autre : quand films et séries se disputent les deux premières places chez les premières, et que le podium est complété alternativement par les programmes de flux ou par les documentaires, les vidéos courtes restent la promesse clé des secondes.
Charge publicitaire perçue : l’AVoD et les FAST profitent de fill rate encore limités
La charge publicitaire perçue par les streamers constitue le dernier Insight clé de ce premier Baromètre des Usages Audiovisuels.
Si les chaînes linéaires représentent le service sur lequel elle est la plus considérée comme « beaucoup trop forte », le total des « trop » diffère relativement peu par rapport aux plateformes de rattrapages et à celles dédiées au partage de vidéo.
AVoD et FAST, dont le fill rate dépasse encore rarement 35 %, sont les seules à afficher un écart – à la baisse – réellement significatif.