Le « prospectus » publié par Canal+ en vue de son introduction en bourse présente une vision doublement modifiée du groupe : un périmètre élargi par l’intégration de filiales précédemment rattachées à Vivendi (Dailymotion, GVA, l’Olympia…) et une présentation remaniée de son activité (en trois segments : Europe, Afrique / Asie et Contenus Production, distribution et autres). Par rapport à la précédente configuration, le chiffre d’affaires se trouve légèrement augmenté (3 %) et la rentabilité opérationnelle plus sensiblement diminuée (-10 %). Les données communiquées – concernant l’activité en France – sur la part des clients avec engagements (85 %) et sur la fidélité des clients (57 % sont abonnés depuis plus de cinq ans) apparaissent rassurantes dans un modèle économique qui reste fondé sur les abonnements (plus de 80 % des revenus). S’agissant de la France, le « prospectus » confirme par ailleurs la part résiduelle de la TNT : Canal+ n’y compte plus que 70 000 abonnés.
Shéhérazade, YouTube et la télévision
« Mal qualifier les usages, c’est ajouter à la confusion de tout le monde ». Dans un billet salutaire, Yannick Carriou a réagi sur Linkedin à l’article