L'édito de Philippe Bailly

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Après les années fastes, le trou d’air se confirme pour les sociétés de production européennes

Les financements internationaux se sont raréfiés en 2024, alors que les restructurations se sont généralisées au sein des groupes américains qui ont tous rationnalisé les commandes passées pour leurs plateformes, la rentabilité du streaming étant devenu le nouveau mantra des studios. La situation de surproduction observée au sortir de la crise sanitaire n’est plus qu’un lointain souvenir. Dans le même temps, les grands diffuseurs nationaux, qui continuent d’occuper une place centrale dans l’économie des sociétés de production ont réduit leurs investissements pour adapter le coût des programmes afin de faire face à un marché publicitaire incertain. La production ralentit donc sur les neuf premiers mois de l’année avec une traduction concrète dans les chiffres d’affaires.

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