La série Culte diffusée sur Amazon Prime Video nous ramène plus de vingt ans en arrière pour nous exposer comment la première émission de téléréalité dite d’enfermement diffusée en France par M6, Loft Story, a été fabriquée et comment cette émission a été réceptionnée par le paysage audiovisuel français de l’époque. La diffusion du programme au printemps 2001 a été un véritable phénomène de société allant jusqu’à monopoliser 49,6 % de parts d’audience. 12 millions de personnes étaient devant leur télévision pour regarder la finale de cette émission à une époque où les téléspectateurs n’étaient pas encore distraits par les SMAD et par internet. Feu de paille pour les uns, avenir de la télévision pour les autres, la téléréalité a finalement par la suite copieusement occupé les grilles des programmes des télévisions, puis les catalogues des SMAD. Le droit a également été impacté, tout comme la téléréalité a été impactée par le droit. Le droit de l’audiovisuel a parfois dû s’adapter à ces nouveaux programmes, et la télé réalité a dû inversement s’adapter sur d’autres aspects aux contraintes juridiques existantes. Le droit du travail a également eu à s’interroger sur l’organisation de ces nouveaux programmes qui n’ont pas recours à des acteurs ou à des journalistes mais, par définition à monsieur et madame (presque) tout le monde. Plus de 23 ans après l’arrivée de la première émission de téléréalité en France, un état des lieux s’impose : quel a été l’impact de cette nouvelle forme de programme sur le droit ?
Quitter X, ou agir pour la levée de l’anonymat sur les réseaux sociaux ?
Faut-il quitter X ? Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk, on a vu progressivement monter le flux des ex-twittos qui annonçaient la fermeture de