M. Jacques Cattin (LR) attire l’attention de Mme la ministre de la culture sur la situation des professionnels des métiers d’art, à l’arrêt depuis plus d’une année et dans l’impossibilité de développer leurs activités via les foires et salons.
Comme toutes les entreprises liées au secteur de l’évènementiel, ces acteurs économiques ont grandement souffert des effets de la crise sanitaire. Leur situation appelle des mesures énergiques et urgentes qui pourraient prendre diverses formes : un abaissement de perte du chiffre d’affaires de 80 % à 50 % pour être éligibles aux différents dispositifs d’aides, la reconnaissance du dispositif « atelier-école », pour pallier les pertes dues à l’effondrement des salons, l’amélioration de l’identification des métiers d’art à travers la création des codes NAF propres à leur secteur d’activité ou encore la création d’une branche spécifique aux métiers d’art, afin d’harmoniser les statuts fiscaux et sociaux des professionnels des métiers d’art. La reprise est timide et progressive et doit faire l’objet de mesures d’accompagnement fortes.
Considérant les 60 000 personnes de talent qui évoluent dans cette filière et qui contribuent à la création d’emplois non délocalisables, le rôle qu’elles jouent pour renforcer l’attractivité du pays et pour préserver la transmission de savoirs ancestraux, il lui demande quelles suites le Gouvernement entend réserver à ces demandes précises d’accompagnement, portées par les professionnels des métiers d’art.
La question écrite est à retrouver ici.