M. Michel Larive (LFI) attire l’attention de Mme la ministre de la culture sur les conditions de rémunération des réalisateurs dans le domaine audiovisuel.
[…] Comme le montre une étude menée conjointement par l’Addoc (Association des cinéastes documentaristes) et la Scam (Société civile des auteurs multimédia) en septembre 2020, la rémunération des documentaristes pour un film de 52 minutes est largement disparate, pouvant aller de 2 900 euros à 26 950 euros, avec une moyenne de 12 326 euros. Pourtant, le temps de travail moyen déclaré est de sept semaines (trente-quatre jours). L’étude note également une moindre rémunération du documentariste pour un film diffusé sur une chaîne payante (8 142 euros) que pour une chaîne publique nationale (18 446 euros), ainsi qu’une moindre rémunération des femmes, alors qu’elles représentent un tiers des documentaristes. À l’aune de ces éléments,
M. le député appelle donc Mme la ministre à prendre toutes dispositions nécessaires visant à faire cesser le flou entre droit d’auteur et salaire savamment entretenu par certains producteurs au détriment des réalisateurs.
Il lui demande également si elle va agir pleinement en faveur d’un salaire minimum conventionnel pour les réalisateurs du secteur audiovisuel, en veillant à ce que ce nouveau grade ne soit pas un nivellement par le bas aux dépens des autres professions de l’audiovisuel.
L’intégralité de la question écrite est disponible ici.