L’Observatoire européen de l’audiovisuel (OEA) a publié le 2 décembre 2021 son rapport sur l’animation audiovisuelle et cinématographique en Europe.
Extrait :
Production et exploitation des films d’animation européens en salle
Quatre faits significatifs :
- Environ 55 films produits chaque année
- Une grande partie d’entre eux sont des coproductions (37 %)
- L’importance des exportations (environ 2/3 des entrées sont enregistrées hors du principal pays producteur)
- Une part de marché relativement faible des entrées en salle en Europe (16 %), très variable en fonction d’un nombre restreint de sorties.
Production et exploitation des contenus télévisuels d’animation européens
Trois faits significatifs :
- L’Observatoire évalue le volume annuel de production d’animation TV en Europe à environ 220 titres (téléfilms ou saisons de séries télévisuelles), 5 200 épisodes et 830 heures.(La collecte de données sur la production d’animation TV en Europe se heurte à des contraintes méthodologiques. Ces chiffres doivent être considérés comme des ordres de grandeur et comme une contribution de l’Observatoire européen de l’audiovisuel à une meilleure compréhension du secteur.)
- La France et le Royaume-Uni sont de loin les principaux producteurs de contenus télévisuels d’animation.
- Les coproductions européennes représentent 36 % du volume total de production d’heures d’animation télévisuelle, soit une part nettement supérieure que pour les fictions télévisées réalisées en prise de vue réelle.
Films et contenus télévisuels d’animation dans les catalogues VOD
Trois faits significatifs :
- Le poids de l’animation est significatif dans les contenus télévisuels proposés par les services de VoD sur abonnement (22 % des titres, 1 titre = 1 film ou 1 saison de série TV)
- Les principaux fournisseurs de films d’animation et de séries télévisées sont les États-Unis (largement en tête) et le Japon.
- Le pourcentage des œuvres européennes est nettement plus faible pour l’animation (21 %) que pour toutes les catégories confondues (33 %). Cet écart, que l’on observe à la fois au niveau de la SVOD (sur abonnement) et de la TVOD (paiement à l’acte), est très net dans la catégorie des films d’animation.
Le rapport est à retrouver ici.