Audiovisuel
Médiamétrie : premières évolutions des outils de restitution de l’audience, en vue du « tous lieux tous écrans”
Mi-juillet, Yannick Carriou affirmait dans Le Figaro que « la mesure d’audience doit impérativement se “plateformiser” elle aussi (et que) Médiamétrie doit être capable de mesurer tous les types de contenus sur toutes les temporalités », et le Pdg de Médiamétrie avait fixé comme horizon 2024, pour le lancement de la mesure « tous lieux tous écrans ». « Dans le cadre de la future mise en service, en 2024, du projet Médiamat tous lieux tous écrans avec l’apport des audiences des écrans digitaux à domicile, une nouvelle version de Restit’TV sera mise en production lors de la deuxième quinzaine d’octobre », informe ce mardi 13 septembre un message adressé par Médiamétrie à ses souscripteurs : « un nouvel axe “Ecrans” va apparaitre dans toutes les analyses avec la modalité “Tous Ecrans” sélectionnée par défaut ». Rappelons que Restit’TV est l’interface d’analyse de l’audience TV fournie par Médiamétrie à ses clients abonnés aux données d’audience TV issue du Médiamat.
Streaming
Les plateformes raflent les Emmy Awards
L’édition des 74èmes Emmy Awards, qui récompensent les meilleures séries, a massivement primé le 12 septembre des séries issues de plateformes SVoD. En effet selon Variety, sur 25 catégories, 21 prix ont été décernés à des séries diffusées sur des plateformes, contre seulement 4 prix attribués à des programmes issus de chaînes linéaires. Les séries Succession et The white lotus sur HBO/HBO Max ont été les séries les plus récompensées. La série Squid Game de Netflix a remporté 2 Emmys : celui du meilleur acteur et de la meilleure réalisation pour une série dramatique. Prime Vidéo gagne un prix dans la catégorie meilleur programme de divertissement de compétition avec Lizzo’s watch out for the big grrrls. En linéaire, la comédie Abbot Elemetary diffusée sur ABC a raflé 2 Emmys : celui du meilleur scénario pour une comédie et du meilleur second rôle dans une comédie.
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Amazon dépenserait jusqu’à 15 milliards de dollars dans les contenus audiovisuels en 2022
D’après les décomptes de Bloomberg Intelligence, Jennifer Salke, responsable d’Amazon Studios qui supervise toutes les dépenses dans les contenus de la division mondiale du divertissement d’Amazon, disposerait en 2022 d’un budget de dix milliards de dollars. En incluant les dépenses supplémentaires pour l’acquisition de droits sportifs, l’enveloppe monte à 15 Mds$. Amazon Prime Video devance ainsi cette année Netflix dont les dépenses en contenus sont évaluées à 13,6 Mds$. Disney+ occupe la troisième marche avec 9,5 Mds$. Mais, si on y ajoute les dépenses consenties pour les autres plateformes de streaming, Hulu et ESPN+, le groupe Disney devance alors Amazon avec 16,5 Mds$ selon Bloomberg.
En France, les résultats à paraître du Baromètre OTT NA Conseil / Harris Interactive (Vague 9) prévoient que Prime Video pourrait devenir en 2023 la première plateforme de SVoD sur le marché hexagonal.
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ProSiebenSat1 prend le contrôle à 100 % de la plateforme Joyn
Le groupe de télévision privé allemand ProSiebenSat.1 annonce qu’il prend le contrôle total de la plateforme de streaming Joyn, en rachetant 50 % du capital à Warner Bros Discovery. Lancée en 2017 dans le cadre d’une joint-venture avec Discovery, puis avec Warner Bros. Discovery après la fusion des 2 groupes, Joyn propose à la fois une offre VOD gratuite (AVoD) et par abonnement (Joyn+) et revendique 4 millions de visiteurs uniques par mois. Sous réserve de l’approbation par les autorités de concurrence, attendue le 1er octobre, Joyn sera intégré à la division Entertainment de ProSiebenSat.1 Media SE. Le service deviendra la « pièce centrale » de la présence de ProSieben Sat.1 sur le numérique, indique le communiqué.
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Disney+ va devenir une plateforme pour vivre des « expériences » numériques
Disney, qui va fêter son 100e anniversaire, prépare la nouvelle génération de « storytelling » explique son dirigeant Bob Chapek dans un entretien à Deadline. « Afin d’atteindre les 90 % de personnes qui ne pourront jamais se rendre dans un parc Disney, nous avons l’opportunité de transformer ce qui était une plate-forme de service de cinéma [Disney+] en une plate-forme ‘expérientielle’ et de leur donner la possibilité de visiter la maison hantée (Haunted Mansion) virtuellement » détaille Bob Chapek « Nous voulons donner aux gens la possibilité de vivre une expérience numérique qui s’apparente à une expérience physique ». A partir des données sur les activités effectuées par les visiteurs des parcs Disney, et avec leur autorisation, « nous programmerons votre expérience Disney+, non pas en fonction de ce que vous ou les autres spectateurs d’un programme avez regardé mais de ce que vous avez fait, de ce que vous avez vécu ». Une stratégie qui justifie des décisions récentes selon Bob Chapek : « vous avez remarqué que lorsque nous avons procédé à notre réorganisation nous avons créé deux unités commerciales : l’une, physique et une autre qui est média/numérique : c’était très intentionnel car il ne reste plus qu’ à connecter ces deux points ».
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Cadre Juridique
Coupure des chaînes TF1 par Canal+ : l’Arcom saisie par l’Association des maires de France
L’Association des maires de France (AMF) a rendu public lundi 12 septembre un courrier adressé au Président de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre à la demande du groupe TF1 en vue de contraindre le groupe Canal à diffuser ses programmes, interrompus le 2 septembre, sur l’offre satellitaire « TNT Sat ». Dans cette lettre, l’AMF affirme « qu’elle ne souhaite pas interférer dans un litige commercial » tout en expliquant que priver 2 millions de foyers d’une offre audiovisuelle classique constitue une « rupture d’égalité entre les communes dans l’accès aux chaînes de télévision ». Elle invite de ce fait l’Arcom à lui communiquer « les dispositions engagées en la circonstance urgente », selon une information Offre media.
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Le gouvernement invite les entreprises françaises à sécuriser leurs données
En visite lundi 12 septembre pour l’inauguration officielle d’OVHcloud à Strasbourg, le ministre de l’Economie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, et le ministre délégué chargé de la transformation numérique et des télécommunications, Jean-Noël Barrot, ont appelé à la protection des données françaises et ont indiqué l’adoption d’une circulaire « dans les semaines qui viennent » qui précisera les critères rendant des données sensibles, selon une information Les Echos. Les ministres ont également annoncé que « 2 à 3 millions d’euros vont être débloqués pour aider les PME » qui éditent les logiciels de stockage de données.
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