La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs a rendu publiques ses conclusions le 11 septembre, après six mois de travail. Présidée par Arthur Delaporte (PS), la commission, dont Laure Miller (EPR) était la rapporteure, a auditionné 178 personnes (les comptes rendus de ces auditions sont présentés dans un 2e tome de 1 043 pages). Elle s’est également appuyée sur 31 000 témoignages recueillis lors d’une consultation citoyenne lancée pour l’occasion. Le rapport proprement dit comporte 324 pages.
La commission a permis, selon son président[1], « de poser les bases d’un constat commun, mais aussi de l’analyse commune suivante : le système économique des plateformes trouve un intérêt financier à mettre en danger les mineurs par un design algorithmique dangereux et une absence de modération, tout en s’en défendant. Cette analyse partagée par les membres de la commission et désormais par nos concitoyens est, il me semble, l’un des grands enseignements de cette commission ». Le président ajoute que « le constat est encore pire qu’escompté ».