Lors de la table-ronde sur la création cinématographique organisée mercredi 27 septembre par la Commission des Affaires culturelles et de l’Education à l’Assemblée nationale, de nombreuses louanges ont été tressées au CNC sur sa politique de gestion de crise de la COVID ainsi que sur la sortie de crise COVID.
Au-delà de ces remarques, on a pu assister une opposition de conception juridique sur le contrôle des sociétés de production entre d’une part, du côté des professionnels, une vision très centrée sur la protection des actifs culturels européens et une vision côté CNC, plus ouverte sur l’ouverture aux capitaux extra-européens pour le financement d’œuvres « culturellement » européennes. Ce différend, entre le CNC et organisations professionnelles, placé sous la lumière d’une table ronde parlementaire par Pierre Jolivet (réalisateur de l’ARP) pourrait avoir des conséquences importantes sur le régime d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle.