La protection des mineurs contre la pornographie s’intensifie en France et en Europe. Face à la multiplication des écrans et à leur mobilité, l’accès à la pornographie n’a probablement jamais été aussi facile pour les mineurs. Il y a encore quelques années, les contenus pornographiques n’étaient consultables que dans des revues illustrées, dans les sex-shops et les vidéos clubs ou sur Canal+ la nuit. L’accès à la pornographie n’était en conséquence pas évident pour un mineur. Aujourd’hui, n’importe quel téléphone dans un cours de récréation permet d’avoir accès à toute la pornographie du monde, y compris la plus violente (ce qu’on ne trouve pas sur Canal+ ou les autres chaînes françaises diffusant de la pornographie). Afin de protéger les mineurs contre des images qu’ils ne devraient pas voir, la France et l’Union européenne essaient de trouver des solutions. Si la régulation des salles de cinéma, des chaînes de télévision et des SMAD est plutôt efficace en matière de restriction d’accès des mineurs à la pornographie, l’effectivité de la régulation de la pornographie en ligne se fait attendre. Un état des lieux s’impose pour distinguer les différents régimes existants.
Audiovisuel : l’autre façon de réduire les asymétries…
Intervenant ce mercredi 13 novembre lors de la conférence de présentation de La Filière Audiovisuelle (LaFA), le président d’AnimFrance Samuel Kaminka y a vu un