La publication d’un rapport sur le secteur cinématographique et audiovisuel par la chambre des communes est un événement en soi dans la mesure où la commission sur la culture, les médias et le sport de la chambre des communes (chambre basse du Parlement britannique) n’a pas publié de travail général sur le secteur depuis 2003. Le rapport rappelle néanmoins qu’une enquête avait été lancée en 2023 sur le secteur plus restreint de la « télévision haut de gamme » (ou HETV pour High End Television)[1] qui a conduit le gouvernement à annoncer une augmentation des allégements fiscaux pour les effets visuels et à instaurer le crédit d’impôt pour les films indépendants. Le rapport précise que ces réformes n’ont pas réglé toutes les problématiques rencontrées par le secteur, d’où cette enquête complémentaire « afin d’approfondir et de conclure les travaux précédents ». Le rapport de 126 pages de la commission, rendu public le 10 avril dernier, s’avère passionnant, y compris pour un lecteur français. Le rapport permet en effet de cibler les principales difficultés actuelles des secteurs cinématographique et audiovisuel britanniques. La lecture de ce document permet de constater que beaucoup de ces problématiques ne sont pas ou peu rencontrées aujourd’hui par la France en raison de l’action des pouvoirs publics qui régulent régulièrement et efficacement ce secteur d’activité. Notre pays est d’ailleurs cité plusieurs fois en exemple par la commission. Au-delà de la simple satisfaction chauviniste, on constate également à la lecture de ce rapport que le Royaume-Uni (RU) rencontre des difficultés similaires aux nôtres (IA, baisse de fréquentation des salles, pression des plateformes américaines…) Les réponses apportées à ces problématiques par ce rapport peuvent également constituer des sources d’inspiration pour notre pays et nous permettent de nous interroger sur la place du RU qui reste un partenaire de la France en matière de cinéma et d’audiovisuel.
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L’univers du football ne semble décidément pas fonctionner selon les mêmes règles que le monde réel. Celui du football français en tout cas. Pour qui