M. Daniel Laurent (LR) attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur la menace qui pèse sur la mise en œuvre opérationnelle du plan AOP (appellation d’origine protégée) laitières durables.
En effet, les avancées significatives en faveur du développement durable opérées par les quelques 16 285 producteurs de lait et 1 307 fermiers engagés dans le maintien et la promotion des produits de nos terroirs se voient freinées par l’apposition du nutri-score. À l’absence de cohérence à la fois dans son mode de calcul (100 g de produit) et son objectif (faciliter l’information), s’ajoutent : l’interdiction de publicité et de promotion pour les produits classés D et E, soit 95% des produits laitiers sous AOP et IGP (indication géographique protégée), l’interdiction de commercialiser ces produits dans le circuit de la restauration collective, l’arrêt des publicités dans les prospectus des grandes surfaces et la taxation envisagée sur les produits qualifiés de « gras ». Ainsi, 95 % des fromages, beurres et crèmes sous AOP et IGP seraient classés en catégories D et E.
(…) En conséquence, il lui demande quelles sont les propositions du Gouvernement afin que l’algorithme du nutri-score et les critères utilisés tiennent compte des spécificités des produits laitiers sous AOP et IGP.
L’intégralité de la question écrite est à retrouver ici.