M. Laurent Somon (LR) attire l’attention de Mme la ministre de la transition écologique au sujet de l’augmentation de la consommation énergétique et le poids de l’empreinte environnementale du secteur numérique. La consommation énergétique globale du numérique serait supérieure à celui du transport aérien, avec un taux de croissance annuel de 10 % amené à se prolonger à l’horizon 2025, passant de 3,5 % des émissions de gaz en 2021 pour atteindre 7,6 % à l’horizon 2025.
En sus de l’énergie consommée, l’impact environnemental du numérique pose la question de la fabrication des 34 milliards d’appareils numériques par an, du cycle de vie, de la multiplication des appareils connectés (19 milliards) apparus les 10 dernières années estimés à 50 milliards à l’horizon 2025.
Compte tenu des enjeux en présence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures du Gouvernement pour que dès à présent le numérique soit considéré comme une ressource précieuse indispensable. Autrement dit, il lui demande quelles sont les actions gouvernementales, ministère par ministère, pour la prise de conscience des utilisateurs des effets de l’emprunte environnementale du numérique mais aussi quelles sont les mesures concrètes en faveur de la sobriété numérique comme la réduction des objets connectés, l’obsolescence programmée, le réemploi. Enfin, il lui demande les actions gouvernementales quant à l’épuisement des réserves de minerais nécessaires à la production d’objets numériques à savoir l’iridium, l’antimoine, le cobalt, le lithium, avec la question géopolitique doublée de souveraineté nationale avec des ressources concentrées essentiellement en Chine.
La question écrite est à retrouver ici.