Dans un rapport récemment publié, DIGITALEUROPE tire la sonnette d’alarme sur le labyrinthe juridique de plus en plus complexe des règles nouvelles et existantes régissant les transferts de données à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe.
L’analyse approfondie de la législation européenne à venir sur les transferts de données et la sécurité du cloud, y compris le schéma européen de certification de cybersécurité pour les services cloud (EUCS) et la loi sur les données, révèle des failles et des tensions majeures avec des règles équivalentes énoncées dans le RGPD.
Dans une lettre cosignée avec 18 de ses associations professionnelles nationales, DIGITALEUROPE souligne également comment l’accent mis par l’EUCS sur la localisation des données, le siège de l’UE et le contrôle de l’UE affectera non seulement gravement la qualité et la sécurité sur le marché européen du cloud, mais rendra également plus difficile pour les entreprises européennes d’opérer à l’échelle mondiale.
Cela aura des implications majeures pour l’économie et les perspectives de croissance des entreprises européennes à l’étranger, et affaiblira notre sécurité en entravant l’échange d’informations avec nos alliés les plus proches.
La directrice générale de DIGITALEUROPE Cecilia Bonefeld-Dahl a déclaré :
« Nous devons trouver le juste équilibre pour défendre notre autonomie stratégique et notre souveraineté numérique, tout en encourageant la compétitivité mondiale et l’accès aux marchés étrangers pour nos entreprises. Nous ne pouvons pas nous permettre la confusion et les dommages économiques qui résulteraient de ce labyrinthe juridique, ni les risques pour notre cybersécurité.
Nous exhortons le Parlement européen et les États membres à rejeter toute exigence hâtive et contre-productive de la loi sur les données et de l’EUCS, ainsi que la Commission et l’ENISA à lancer un processus ouvert de consultation des parties prenantes et à réévaluer ses propositions. »
Le communiqué est à retrouver ici.