Audiovisuel – Streaming
ITVX sécurise des droits sur des séries emblématiques de WBD pour son lancement
Pour préparer au mieux son lancement au Royaume-Uni le 8 décembre, ITVX, la nouvelle plateforme globale de streaming du groupe ITV a conclu un accord avec la division de distribution Warner Bros. Discovery International Television pour plusieurs séries télévisées américaines très populaires. Les contenus seront accessibles gratuitement début 2023 dès le premier niveau de l’offre ITVX. Les contenus concernés comprennent notamment les séries DC Arrow et Gotham, les séries The Vampire Diaries, The Originals, l’intégralité de Smallville ou la sitcom Two and a Half Men, avec Charlie Sheen. Si l’accord est important pour ITVX qui bénéficiera ainsi de nouveaux contenus exclusifs, il marque également la volonté du nouveau PDG de WBD de revenir à une politique de distribution permettant de concéder sous licence à des tiers certains contenus sur une base non exclusive alors que le groupe réfléchit aux modalités de lancement au Royaume-Uni de sa nouvelle plateforme de streaming qui regroupera HBO Max et Discovery+. Pour l’heure un accord exclusif est toujours en cours entre HBO et l’opérateur Sky.
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Retrouver l’Insight NPA sur le modèle hybride des plateformes BVoD en Europe
L’Europe de l’Ouest peine à développer ses champions de la SVoD
Avec la cession annoncée d’OCS et les lourdes incertitudes qui pèsent sur l’avenir de Salto, la France confirme sa difficulté à faire émerger de nouveaux champions nationaux de la SVoD et/ou de la pay TV premium, et Canal+ se trouve bien isolé pour défendre les couleurs tricolores face aux streamers américains. Mais la France est loin de constituer un cas isolé, s’agissant de l’Europe de l’Ouest en tout cas, faute, peut-être, d’avoir été suffisamment offensif dans un développement hors des frontières et/ou dans la capacité à jouer sur l’ancrage local : l’Italie est le seul des cinq principaux marchés européens dans lesquels les streamers nationaux pèsent pour plus de 20 % de part de marché, et il faut se tourner vers la Scandinavie ou la Finlande pour atteindre ou dépasser le seuil des 40 %. A l’inverse, les plateformes mondiales américaines totalisent moins de 50 % des abonnements dans les six pays africains, dans quatre des six pays asiatiques ou encore dans les deux Etats du Moyen-Orient étudiés par NPA Conseil.
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C8 : TPMP séduit aussi les spectateurs âgés
A l’argument des politiques selon lequel il faut aller sur C8 chez Cyril Hanouna, dans Touche pas à mon poste ! (TPMP) pour « s’adresser à tout le monde » et notamment aux jeunes, Le Monde répond que « si l’émission de C8 réalise de bonnes audiences en cette rentrée (+ 35 % d’audience en octobre 2022 vs octobre 2021 avec des pics à 2 millions de téléspectateurs entre 20h50 et 21h15), au point d’enregistrer des records d’affluence, c’est, pour une bonne part, grâce aux téléspectateurs les plus âgés ». En effet, le public de TPMP de 60 ans et plus a augmenté de 171 % entre 2016 et 2022 sur la période du 29 août au 18 novembre (312 000 individus), quand la proportion des 70 ans et plus a gonflé de 528 % (182 000, contre 29 000 il y a six ans). Il n’en reste pas moins, que la proportion de jeunes devant TPMP reste « très alléchante » indique Le Monde. Ainsi 9,2 % des 25-49 ans qui sont devant la TV à l’heure de TPMP sont devant C8… Mais cette proportion est en baisse : elle était de 10,7 % il y a 6 ans. Et cette baisse s’observe dans toutes les tranches d’âge en dessous de 50 ans : soit − 61 % chez les 15-24 ans, − 59 % chez les 15-34 ans, − 58 % chez les 25-34 ans…
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La publicité ciblée via HbbTV en vedette lors du dernier symposium
La HbbTV Association a publié le 24 novembre un communiqué de presse pour mettre en avant les avancées obtenues lors du 10ème HbbTV symposium organisé à Prague les 9 et 10 novembre. C’est la norme HbbTV-TA (Targeted Advertising) dédiée à la publicité ciblée qui a été particulièrement discutée. HbbTV-TA permet la substitution individualisée de tout ou partie d’un programme diffusé grâce à une synchronisation très précise des flux et une bascule très rapide entre la source TNT et la source streaming/IP. Le symposium a notamment été l’occasion de présenter la nouvelle Addressable TV Initiative (ATVI), fondée par les groupes audiovisuels privés allemands RTL Deutschland et Seven.One Entertainment Group dans l’objectif de parvenir à une interopérabilité technique complète des spécifications HbbTV-TA et ADB2 (qui permet l’activation des services HbbTV sur un téléviseur même quand celui-ci reçoit les programmes sur son entrée HDMI connectée à la box d’un opérateur) dans les Smart TV et les décodeurs à travers l’Europe. L’initiative est ouverte à tous les diffuseurs, opérateurs de plateformes et fabricants de matériel intéressés. De manière plus anecdotique, on a appris lors du symposium que la plateforme française Salto avait quitté la HbbTV Association alors qu’il était l’hôte officiel de la précédente édition du symposium à Paris et qu’il n’a eu de cesse de défendre le standard interactif. Il est vrai que son Directeur général Thomas Follin avait jugé très décevant son test sur la TNT via HbbTV qui a pris fin le 15 janvier 2022.
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Cadre juridique
Le Conseil d’Etat rejette le recours de M6 contre le décret SMAD
Le Conseil d’Etat a rejeté dans une décision du 23 novembre le recours du groupe M6 qui jugeait trop légères les obligations imposées aux services de vidéo à la demande (SVoD), selon une information de L’informé. La chaîne M6 dénonçait un traitement inéquitable entre les SMAD et les médias traditionnels favorisant les plateformes (obligations de financement soumis aux plateformes avec un chiffre d’affaires minimum, plateformes qui ne sont pas implantées en France et qui ne sont soumises qu’à une obligation de 30 % d’œuvres européennes). Néanmoins, le Conseil d’Etat a considéré que le décret ne favorisait pas les SVoD étrangers face aux acteurs français et ne faisait « que transposer la directive européenne SMA », rapporte L’informé. Pour rappel, ce texte impose aux SMAD d’investir 20 % à 25 % de leur chiffre d’affaires réalisé en France dans des films ou séries européennes, une obligation qui rapporte entre 250 à 300 millions d’euros par an à la création française, selon l’Arcom.
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Le CSPLA lance une commission spécialisée sur le métavers
Le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA), annonce dans un communiqué de presse publié le 23 novembre le lancement d’une commission spécialisée sur le métavers qui en tant que « vecteur de communication au public, virtuel ou réel, est susceptible de mettre en jeu des droits de propriété intellectuelle ». Cette commission confiée à Maître Jean Martin, membre d’honneur du CSPLA, vise à « réaliser une synthèse de l’état de l’art et à analyser l’impact de cette technologie sur la propriété littéraire et artistique afin, notamment, d’identifier d’éventuelles difficultés d’application et de préconiser les adaptations qui pourraient se révéler nécessaires. » Il sera assisté par Nicolas Jau, auditeur au Conseil d’Etat. Les conclusions et recommandations du rapport seront présentées en juillet 2023.
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Equipements
Amazon : échec d’Alexa
L’assistant vocal Alexa lancé en 2014 se révèle un gouffre financier pour Amazon, rapporte Business Insider, repris par Les Echos. La division « terminaux et services » (qui inclut Alexa et ses dérivés autour de la maison connectée, du contrôle de la télévision FireTV aux tablettes Fire) a perdu jusqu’à 5 milliards de dollars par an ces dernières années, selon le Wall Street Journal et Business Insider avance le chiffre de 3 milliards de dollars de perte au premier trimestre de cette année, dont « la grande majorité » serait imputable à Alexa. Alexa compte 71,6 millions d’utilisateurs dans le monde, mais en dépit de ses bonnes ventes, le modèle commercial n’a pas fonctionné. Vendu à prix coûtant, l’assistant vocal était censé générer des revenus d’interactions monétisables comme des achats sur Amazon, des abonnements… Or la majorité des millions de commandes adressées à l’assistant vocal « consiste à jouer de la musique ou questionner sur la météo » indique Les Echos
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