Audiovisuel
OCS signe de nouveaux accords avec la filière audiovisuelle et les sociétés d’auteurs
Dans un communiqué de presse commun, les syndicats de producteurs et distributeurs audiovisuels et les sociétés d’auteurs (AnimFrance, Satev, Spect, SPI et Uspa, SCAM, Sedpa, SACD et Scam) ont annoncé le 8 septembre avoir signé de nouveaux accords interprofessionnels avec OCS (Orange). Ces accords prennent acte de la fin de l’application de l’accord signé par les organisations représentant les producteurs audiovisuels avec l’ACCeS, en vue de préciser les conditions de contribution à la production audiovisuelle des chaînes thématiques. Le communiqué précise que « les parties se sont mises d’accord sur un certain nombre de modulations de la contribution d’OCS autorisées par les décrets [Cabsat] », parmi lesquelles figurent un investissement de 90 % dans les œuvres originales d’expression française (contre 85 % prévu dans le décret) ; de 70 % dans des œuvres inédites (aucune obligation prévue) et de 75 % dans des œuvres indépendantes (contre 66 % prévu dans le décret) avec un seuil de déclenchement de détention de parts de producteur porté à 60 % du financement de l’œuvre pour le documentaire, selon Satellifacts. En contrepartie, OCS bénéficiera d’une durée des droits allongée à 48 mois contre 36 mois inscrits dans le décret. Le communiqué précise que « les accords conclus entrent rétroactivement en vigueur au 1er janvier 2022, pour une durée de trois ans. » Les chaînes semblent donc peu enclines à renoncer aux dispositions de l’accord de principe liant les organisations de producteurs audiovisuels avec l’ACCeS.
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Les dirigeants de l’audiovisuel réclament un cadre législatif européen pour lutter contre le piratage sportif
Dans le cadre de la mise en place du DSA (Digital Services Act) qui encadre la diffusion des contenus en ligne, les dirigeants de groupes audiovisuels ont adressé un courrier au commissaire européen Thierry Breton pour demander « un instrument législatif européen » et agir plus efficacement contre le streaming illégal de contenus sportifs, relate le Film Français. Maxime Saada, président du directoire du Groupe Canal+, Gilles Pelisson, PDG de TF1 et Yousef Al-Obaidli, CEO de beIN sports ainsi que les représentants de Disney, Paramount, Mediaset et Viaplay ont signé cet appel où ils font part de leur inquiétude face à une pratique qui se développe malgré une offre légale accrue. Pour les signataires « Une approche non législative permettrait aux intermédiaires de continuer à exploiter les ambiguïtés existantes dans la loi. ».
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L’Arcom lance un appel à candidature pour reprendre la chaîne locale IDF1
Dans un communiqué de presse diffusé ce jeudi 8 septembre, l’Arcom annonce avoir lancé « le 7 septembre 2022, un appel aux candidatures pour l’édition d’un service local de la télévision numérique terrestre (TNT) en région parisienne en temps complet (numéro 32 de la TNT). » La fréquence actuellement exploitée par la chaîne IDF1 sera disponible le 19 mars 2023. Les candidats devront adresser leur candidature au plus tard avant le 20 octobre 2022 à minuit.
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La chaîne l’Equipe a acquis les droits de diffusion du Mondial de judo
Selon Pure Médias, la chaîne l’Equipe a acquis les droits de diffusion du Mondial de judo qui se déroulera du 6 au 13 octobre prochain. « Nous avons acquis les championnats du monde de judo. Nous retrouverons Teddy Riner et la très forte équipe de France de judo », a commenté Jérôme Saporito, patron de la chaîne l’Equipe. La chaîne a également confirmé qu’elle diffusera la Coupe d’Espagne et d’Allemagne de football pour les trois prochaines saisons. « C’est notre mission : proposer du sport en clair. C’est une excellente nouvelle pour nous. Ce sont de très belles affiches avec de grands clubs », a-t-il commenté.
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Vers un nouveau record pour les ventes des spot publicitaires autour du SuperBowl
La chaîne Fox, qui diffusera le SuperBowl le 12 février 2023, a vendu ses spots publicitaires de 30 secondes à 7 millions de dollars en moyenne, rapporte Les Echos. Cette augmentation est liée au boost des audiences de l’édition de 2022, qui avaient augmenté de 16 %. 112,3 millions de téléspectateurs avaient ainsi regardé la finale de la compétition sur NBC. Le succès des show sur les plateformes a aussi incité les annonceurs à se focaliser sur de grands évènements à la télévision, comme le SuperBowl, précise Les Echos. Jusqu’ici, 95% des spots publicitaires ont été vendus et 28 grandes marques vont pour la première fois diffuser une de leur publicité lors de l’évènement. « Ces dernières années, les recettes publicitaires totales des diffuseurs de cet événement hors norme se sont montées à plus de 500 millions de dollars aux Etats-Unis, selon les calculs de Kantar »
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Cinéma
Pathé devrait s’introduire en bourse en 2024
Jérôme Seydoux, son président a confirmé au quotidien Les Echos qu’il souhaitait introduire en bourse le groupe Pathé dès 2024 dans l’objectif de renforcer ses capacités d’investissements, à la fois dans la modernisation des salles et dans la production des contenus. Le groupe a notamment besoin de capitaux pour renouveler complètement les projecteurs numériques par des projecteurs laser. Le coût a été estimé à 100 millions d’euros. Pathé souhaite également se renforcer dans la production des séries télé et annonce le lancement de son propre service de vidéo à la demande sur le marché français en 2023 comme l’a fait Gaumont en mai 2022 avec le service Gaumont Classique. Le projet d’introduction en bourse est annoncé dans un contexte très compliqué pour les exploitants e salles, qui peinent à se relever des conséquences de la pandémie de Covid-19. En Amérique du Nord, Cineworld, deuxième chaîne de cinémas au monde vient d’annoncer avoir déposer le bilan pour restructurer son passif. En France, le groupe CGR, deuxième réseau de salles derrière Pathé-Gaumont a entamé au printemps « une démarche d’évaluation du groupe » pour trouver un repreneur. Cela étant, les performances de Gaumont en bourse ont de quoi intéresser Pathé. Si le cours est en baisse de -8,6 % sur trois ans en raison de la crise sanitaire, il est largement positif sur 5 ans à +10,3 % et affiche même une progression +165 % sur dix ans. Gaumont publiera ses résultats semestriels le 15 septembre.
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Télécoms
Le nombre d’abonnements en fibre optique devient majoritaire en France
L’Arcep a publié le 9 septembre les chiffres du marché des services fixes à haut et très haut débit à fin juin 2022. Le nombre d’abonnements à très haut débit (fibre et réseaux à terminaison en câble coaxial > 30 Mbit/s) atteint désormais les 20 millions, soit 63 % de l’ensemble des abonnements internet (+ 9 points en un an). La croissance trimestrielle (+ 685 000 au cours du deuxième trimestre 2022), est néanmoins inférieure à celle relevée un an auparavant (+ 925 000). Elle reste portée par la fibre optique avec 825 000 abonnements au deuxième trimestre 2022 (980 000 un an auparavant). Avec 16,3 millions d’abonnements actifs, la fibre devient pour la première fois majoritaire en France avec 51 % des abonnements à internet haut et très haut débit (31,7 millions).
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