L'édito de Philippe Bailly

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Daily Insight 27/03/2023

Streaming

Amazon, Apple et Netflix pour plus de 25% des dépenses de contenu des leaders américains
Les prévisions du cabinet Moffett Nathanson confirment la nette décélération des investissements sur les contenus réalisés par les leaders américains de l’entertainment (Disney, NBC-Universal, WBD, Paramount, Fox, Netflix, Amazon et Apple). A 136,4 Mds$, celles-ci ne devraient progresser que de 1% en 2023, après avoir bondi de 25% en 2021 et de 14% en 2022. Encore les droits sportifs concentrent-ils l’essentiel (+3,7%, vs +0,9% pour les contenus non sportifs) de cette croissance. Amazon, Netflix et Apple devraient aussi franchir cette année le cap symbolique des 25% du total dépensé (25,1%), soit un point et demi de plus qu’en 2022 (23,6%). Alors que leurs investissements devraient s’inscrire en hausse de +2,4 Mds$, ceux des acteurs historiques devraient enregistrer un léger recul de 0,5 Md$.
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Molotov offre un abonnement d’un an aux abonnés Salto
Alors que la plateforme de streaming française Salto ferme ses portes ce lundi 27 mars, Jean-David Blanc, co-fondateur de Molotov a annoncé que la plateforme « offre un an d’abonnement aux abonnés de Salto », soit plusieurs centaines de milliers de potentiels nouveaux clients pour Molotov, Salto revendiquant 800 000 abonnés en novembre dernier.
A partir du lundi 27 mars et jusqu’au dimanche 2 avril, les utilisateurs de Salto devront « s’inscrire sur un site dédié et fournir un justificatif de souscription à Salto ». « Une fois cette procédure effectuée, tous bénéficieront d’un accès d’un an à l’offre Molotov Welcome », créée pour l’occasion, qui inclut « 85 chaînes, avec le contrôle du direct, les replays, deux écrans Full HD et un accès sur tous les appareils », précise Le Parisien.
Passés 12 mois, les abonnés basculeront sur l’offre classique de Molotov à 5,99 euros par mois.
Lire Le Parisien

Cadre juridique

Une « brigade de l’influence commerciale » créée au sein de la DGCCRF pour encadrer l’activité des influenceurs
Sans attendre l’examen par le Parlement de la proposition de loi portée par les députés Arthur Delaporte (PS) et Stéphane Vojetta (apparenté Renaissance), le ministre de l’Economie Bruno le Maire a dévoilé vendredi 24 mars un ensemble de mesures destinées à encadrer un marché des influenceurs que le cabinet Influencer Marketing Hub évalue à 20 Mds$ au niveau mondial, contre 1,6 Mds$ en 2016. En France, il pèserait d’après Les Echos quelques centaines de millions d’euros. « La première mesure de ce plan définit le statut juridique d’un influenceur, indique Les Echos. Toute pratique « consistant à créer et diffuser du contenu, à l’intention du public français, par un moyen de communication électronique, des conseils ou contenus faisant la promotion, directement ou indirectement, de produits ou services en contrepartie d’un bénéfice économique ou d’un avantage en nature » sera considérée comme de l’influence commerciale ». En France, la définition engloberait près de 150.000 personnes d’après le ministère de l’Economie. En complément, les agents représentants les influenceurs auront désormais l’obligation d’avoir un contrat écrit avec les créateurs de contenus.
S’agissant des produits que promeuvent les influenceurs, leur intégration au code de la publicité et à d’autres législations telles que la loi Evin, permettra d’interdire ou d’encadrer leur intervention concernant l’alcool, la cigarette ou encore les paris en ligne. La publicité pour la chirurgie esthétique pourrait faire l’objet d’une prohibition totale.
L’application du dispositif sera confiée à une « brigade de l’influence commerciale » composée d’une quinzaine d’agents placée sous la houlette de la DGCCRF.
Lire l’article des Echos

Le ministère de la Transformation et de la fonction publiques interdit aux agents publics d’installer des « applications récréatives »
Dans un communiqué de presse publié le 24 mars, le ministère de la Transformation et de la fonction publiques a appelé à l’interdiction du « téléchargement et de l’installation d’applications récréatives sur les téléphones professionnels fournis aux agents publics ». Cette interdiction est également applicable « aux ministres et secrétaires généraux des ministères ».
L’interdiction s’applique « sans délai » et fait suite à l’interdiction par de nombreux pays et institutions européennes qui ont adopté des mesures de restrictions concernant l’application TikTok. La France va encore plus loin en interdisant « toute plateforme récréative », elle étend ainsi son interdiction à des plateformes tel que Netflix.
Lire le communiqué de presse

L’Arcom et 4 autres régulateurs européens coopèrent pour la protection des enfants en ligne
Les régulateurs des médias en Belgique (CSA), au Royaume-Uni (Ofcom), en France (Arcom), à Chypre (CRTA) et en Allemagne (DLM) ont annoncé le 24 mars la formation d’un groupe de travail international sur la vérification de l’âge sur internet. L’objectif est de parvenir à une approche de la protection de la jeunesse la plus harmonisée possible au sein de l’Union européenne. Les cinq régulateurs prennent ainsi un engagement commun en faveur d’une réglementation indépendante et fondée sur des données probantes qui permette de respecter le caractère unique de chaque État membre et de son système juridique, tout en protégeant les droits des citoyens à la liberté d’expression et à la vie privée.
Lire la déclaration commune des régulateurs

Delta TV attaque Dailymotion pour diffusion de contenus illégaux
Le distributeur sud-américain, Delta TV, réclame 2,06 millions d’euros à la filiale de Vivendi pour avoir laissé en libre accès sur sa plateforme 59 vidéos lui appartenant, rapporte l’Informé. Delta TV possède les droits d’exploitation sur plus d’une dizaine de feuilletons vendus aux chaînes de télévision qui se sont retrouvées en accès gratuit sur la plateforme Dailymotion.
Pour rappel, Dailymotion en tant qu’hébergeur, bénéficie en principe d’un régime de responsabilité atténuée. La plateforme est irresponsable civilement et pénalement quant au contenu hébergé sur son site, la protection peut toutefois prendre fin si « des faits litigieux sont portés à sa connaissance par notification et qu’elle n’en suspend pas promptement la diffusion ».
A titre d’exemple, Dailymotion avait été condamnée par le tribunal civil de Rome, « à payer 22 millions d’euros de dommages à RTI » pour ne pas avoir retiré des contenus illicites. En juillet 2021, « un accord global a été trouvé avec la famille Berlusconi contre le paiement de 26,3 millions d’euros » pour mettre un terme au conflit, précise l’Informé.
Lire l’Informé

Télécom

97% des foyers suédois désormais éligibles au Très Haut Débit avec une vitesse d’au moins 1 Gigabits/s
Le Conseil suédois des postes et télécommunications (PTS), régulateur du secteur a publié le 27 mars son enquête annuelle sur le déploiement du haut débit et la couverture mobile en Suède. L’expansion de la fibre se poursuit en dehors des zones urbaines et 97 % des ménages et des entreprises (+ 2 points en un an) ont accès au très haut débit via la fibre FTTH ou une technologie alternative permettant un débit d’au moins 1 Gbit/s. L’objectif gouvernemental de 98 % des Suédois éligibles à fin 2025 sera donc largement atteint. En dehors des agglomérations et des petites villes, 65 % des ménages sont couverts par la fibre optique. Le très haut débit mobile progresse également puisque 57 % des ménages sont couverts par les réseaux 5G, soit une augmentation de 37 points de pourcentage par rapport à 2021.
Lire le communiqué de presse

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