Streaming
Paramount + : un premier Original français avec Gaumont et le showrunner de Lupin
Le premier Original français de Paramount+ devrait être disponible sur la plateforme en 2024, indique Le film français. Produite par Gaumont, avec comme showrunner François Uzan (Lupin), la série, Le signal, comptera 6 épisodes. Ce thriller fantastique est adapté d’un roman de Maxime Chattam. Il sera produit par Gaumont, en association avec Paramount Television International Studios.
D’après Le film français, Paramount+ en aurait acquis les droits pour la France, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Amérique latine, l’en Allemagne, l’Irlande, l’Italie et la Suisse.
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Roku s’ouvre aux contenus de marque en partenariat avec Unilever
Le service AVoD The Roku Channel va diffuser à partir du 7 juillet une série documentaire en sept parties en partenariat avec la marque de beauté SheaMoisture, appartenant au groupe Unilever. The Next Black Millionaires suit trois entrepreneurs et participants au programme éponyme de SheaMoisture qui propose à des entrepreneurs « Afro-Américains » un financement, un mentorat et un coaching ainsi qu’un accès à des investissements. La série est produite par la société indépendante Macro Television Studios. Le projet est le premier exemple de ce type de partenariat pour du contenu de marque sur la chaîne Roku. Un autre projet, Side Hustle, a été annoncé lors des NewFronts, qui sera produit par Hello Sunshine en association avec l’institution financière Ally Bank.
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Plateformes
82 % des 18-44 ans ont publié des contenus vidéos sur une plateforme au cours des 12 derniers mois
YouTube a publié la dernière édition de son étude Culture & Trends Report 2023, pour laquelle la plateforme s’est associée avec le sondeur Ipsos pour mener une enquête auprès de 25 892 répondants âgés de 18 à 44 ans dans 14 pays, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, le Brésil, le Canada, l’Égypte, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Indonésie et le Japon, Mexique, Arabie Saoudite et Corée du Sud. Parmi les principaux enseignements de l’étude, 40 % des personnes interrogées se décrivent comme des créateurs de contenu et 82 % ont déclaré avoir publié des contenus vidéo sur une plateforme – qu’il s’agisse d’Instagram, TikTok, Snapchat ou YouTube – au cours des 12 derniers mois. Une majorité des 18-44 ans (54 %) déclare préférer regarder les créateurs commenter un événement médiatique majeur plutôt que l’événement lui-même. L’étude s’est particulièrement intéressée cette année à l’IA générative avec des résultats surprenants. 60 % des personnes interrogées déclarent qu’elles sont prêtes à regarder du contenu généré par l’IA, et 52 % ont déclaré avoir regardé un Vtuber (YouTuber virtuel ou artiste virtuel) au cours de l’année écoulée.
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TikTok représente au Brésil plus de 3% du temps vidéo global au domicile, tous écrans confondus
TikTok apparaît pour la première fois au mois de mai dans les résultats de l’outil de mesure de l’audience globale, tous écrans confondus, le Cross Platform View proposé sur le marché brésilien par Kantar IBOPE Media. La solution Cross Platform View repose sur un panel équipé par le DIB 6 Peoplemeter pour mesurer les audiences TV ainsi que par le Focal Meter, développé par Kantar depuis 2021, capable de mesurer la consommation vidéo de tous les écrans d’un réseau internet domestique. Sur la base du Cross Platform View, l’audience individuelle au mois de mai 2023, sur l’ensemble des appareils, est dominée par la télévision linéaire à 76,2 %, devant les différentes plateformes de vidéo en ligne à 23,8 %. Les plateformes dont les audiences sont les plus importantes pour la consommation de vidéos en ligne à domicile sont YouTube (14,1%) devant Netflix (4,2%) et TikTok (3,1%) qui apparaît pour la première fois dans le classement. Suivent les plateformes Globoplay (0,8%), Prime Video (0,5 %), Twich (0,3 %) et HBO Max (0,3 %).
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Télécom
La Commission européenne détaille ses griefs contre la fusion Orange MásMóvil en Espagne
La Commission européenne a publié le 27 juin les résultats de son enquête préliminaire sur la fusion d’Orange et de MásMóvil en Espagne, une opération qui doit aboutir à la création d’un joint-venture à 50-50 entre les deux opérateurs, et qui donnerait naissance au premier acteur du marché devant l’opérateur historique Telefónica, avec une valeur d’entreprise de plus de 18 milliards d’euros. Les conclusions de l’enquête de la Commission soulignent qu’un nombre réduit d’opérateurs de réseaux pourrait supprimer des contraintes concurrentielles importantes, réduire les incitations à l’innovation et conduire à une hausse des prix. Malgré ces conclusions, MásMóvil estime que l’affichage d’objections fait partie de la procédure standard et offre maintenant la possibilité de répondre formellement aux préoccupations soulevées. La position est identique du côté d’Orange, cité par Les Echos, puisqu’il s’agissait « d’une étape attendue dans le processus standard qui ne préjuge pas du résultat de l’enquête. ». La Commission européenne a jusqu’au 4 septembre pour prendre une décision finale sur le projet de fusion.
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La Fédération Française des Télécoms réaffirme la nécessité du fair share
La Fédération française des Telecoms réaffirme dans un communiqué la nécessité « d’un mécanisme assurant que ceux qui bénéficient très largement des réseaux de transport, d’accès et de distribution des services de contenus contribuent à leur développement et à leur maintenance et optimisent l’utilisation de la bande passante (à défaut duquel) la soutenabilité économique et environnementale de ces réseaux ne sera pas assurée ». Ce communiqué intervient quelques jours après la prise de parole du Commissaire européen au marché intérieure Thierry Breton, confirmant la « légitimité » du débat sur « la contribution des Big Tech aux réseaux télécoms » mais invitant à le traiter « dans le cadre d’une réflexion plus large (portant) « sur le futur des infrastructures et réseaux de télécommunication en Europe à l’horizon 2030 ».
La FFTelecoms, pour sa part, rappelle que « pour absorber la croissance des usages (le trafic mobile a été multiplié par 18 entre 2012 et 2021) et garantir l’accès au Très Haut Débit à l’ensemble des Français, les opérateurs ont consacré plus de 107 milliards d’euros d’investissements aux réseaux en 11 ans, le niveau d’investissement ayant atteint 14,6 milliards d’euros pour la seule année 2022 », et que « la Commission européenne estime à près de 174 milliards d’euros le besoin d’investissement pour atteindre les objectifs de connectivité de la décennie numérique ».
Au-delà de la stricte dimension économique et financière, la FFTelecoms pointe qu’un « mécanisme de partage des coûts (…) créerait un cercle vertueux, en incitant les grandes plateformes à rationaliser le trafic qu’elles génèrent (et) aurait un effet incitatif de sobriété des flux, permettant ainsi de stabiliser l’empreinte environnementale du numérique ».
Elle indique a contrario que les « accords bilatéraux (entre opérateurs et plateformes) ne se produisent quasiment jamais et (qu’il) est probable que la situation n’évolue pas en raison de l’écart de pouvoir de négociation entre acteurs et du manque d’incitation pesant sur les grands acteurs du numérique ».
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La participation de SFR et Bouygues Telecom à Utiq confirmée
A l’occasion d’une interview au JdN, Sophie Poncin confirme que « vous aurez les logos d’Orange, de SFR et de Bouygues », confirmant la participation des deux derniers à l’id unique initié par Orange, Vodafone, Deutsche Telekom et Telefonica. « Cela explique sans doute en partie les bons résultats que nous avons obtenus en Allemagne, où nous avons testé la solution pendant plus d’un an avec trois groupes médias, Axel Springer, RTL et IQ Digital et où nous avons obtenus des taux de consentement de plus de 80% sur la pop-in Utiq. Ce sont des résultats très rassurants que nous allons compléter avec des tests que nous démarrons en France dès juillet », ajoute l’ex directrice générale d’Orange Advertising et maintenant directrice d’Utiq pour la France.
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