Mme Nathalie Porte (LR) attire l’attention de Mme la ministre de la culture sur la précarité du statut des correspondants locaux de presse (CLP).
Ce statut a été créé en 1987 et il existe aujourd’hui près de 30 000 correspondants en France. Alors même qu’ils produisent jusqu’à 70 % du contenu des journaux, qu’ils couvrent quotidiennement l’actualité locale : leur rôle est essentiel à la vie de la presse. Pourtant, le statut de CLP les assimile à des travailleurs indépendants. Ils ne bénéficient d’aucune protection sociale, d’aucun droit d’auteur sur les articles et photos et perçoivent une faible rémunération. Les rédactions exigent pourtant de leur part un travail de plus en plus proche de celui du journaliste. Malgré cela, ni leur statut, ni leur rémunération n’évoluent.
Elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement concernant l’évolution de ce statut.
La question écrite est à retrouver ici.