Rendu public par le CNC le 15 janvier dernier, l’Observatoire de la distribution, portant sur les résultats de l’année 2022, dresse un bilan contrasté du secteur économique de la distribution des films. Si le nombre et la santé financière des entreprises de distribution qui éditent des films d’initiative française ne constituent pas des facteurs qui participent à augmenter l’inquiétude de la filière sur cette branche économique, d’autres indicateurs tendent à montrer que ce secteur essentiel, dont certains disent qu’il est « le plus à risque » et d’autres qu’il est « le maillon le plus fragile », n’investit plus autant qu’auparavant dans la promotion des films (frais d’édition) et surtout beaucoup moins qu’avant dans le préfinancement des œuvres cinématographiques d’initiative française par le versement de MG. Ces constats serviront à la Mission, confiée par Dominique Boutonnat à Jean-Paul Cluzel qui, assisté de M. Glaise, inspecteur des finances, devra rendre ses conclusions et propositions pour la fin du mois d’avril 2024 sur le secteur de la distribution du film en France.
2025 : à chacun son défi
Parler d’environnement incertain relève de la litote s’il s’agit de qualifier les derniers jours de cette année 2024. Le renversement de Bachar el Assad, en