Mme Françoise Férat (UC) attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur la prise en compte de la spécificité des produits alimentaires labellisés « appellation d’origine protégée » (AOP) et « indication géographique protégée » (IGP) dans le nutri-score.
Le nutri-score ne semble pas nécessairement adapté aux AOP et IGP qui sont l’expression d’un terroir et d’un savoir-faire ancestral et unique sur une zone géographique donnée.
(…) Reconnus au niveau européen comme des produits de qualité, les labels AOP et IGP pâtissent d’une mauvaise lecture du nutri-score. L’apposition d’un logo nutri-score D ou E en face avant des fromages sous IGP pourrait laisser penser que ces fromages AOP et IGP ne sont pas des produits de qualité, ce qui est contradictoire avec la définition même de ces labels. Cela crée de la confusion pour le consommateur et est en contradiction avec l’engagement des producteurs en faveur de la défense du savoir-faire et de la transparence des AOP et IGP.
Les AOP et IGP participent à la renommée de la gastronomie française, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Ils font partie du patrimoine historique et culturel français. Le nutri-score doit viser en priorité les produits alimentaires industriels ultra-transformés. Elle demande quelle est la position du Gouvernement.
L’intégralité de la question écrite est à retrouver ici.