L'édito de Philippe Bailly

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A eux seuls, les feuilletons quotidiens pèsent pour 9% de l’audience de TF1, France 2 et M6

Après une longue absence des antennes, les feuilletons y ont repris pied au début des années 2000, avec le lancement de Plus belle la vie sur France 3, et ils se sont progressivement imposés comme des actifs-clés dans la programmation des chaînes nationales. Après avoir relancé Plus belle la vie en janvier, TF1 en compte aujourd’hui trois (Plus belle la vie, encore plus belle, à 13 h 50, Ici tout commence, à 18 h 30 et Demain nous appartient, à 19 h 10) ; Un si grand soleil est arrivé sur France 2 pendant l’été 2018, à 20 h 45. Et si les fictions courtes sont installées de longue date au carrefour du début de soirée de M6, avec Scènes de ménage actuellement, la chaîne prévoit de lancer début 2025 un feuilleton « en bonne et due forme ». Les performances en linéaire de ces fictions sont inégales (la part d’audience de Demain nous appartient était par exemple inférieure au mois d’avril, au niveau moyen de TF1 sur les 4+, les Frda 15-49 et les 25/49 ans). Mais ils représentent des actifs clé dans la montée en puissance des plateformes de streaming. De manière directe : à eux trois, PBLV, DNA et ITC pèsent ainsi pour plus de 20 % des visionnages en replay de TF1 (et jusqu’à 25 % sur les Frda 15-49), et les trois feuilletons représentent 13 % de l’audience 4+ de TF1 (5,1 % concernant Un si grand soleil et France 2 ; 7,3 % pour Scènes de ménages et M6). Et de façon indirecte : la création de trafic qu’ils assurent vers les plateformes bénéficie naturellement aux autres programmes qui y sont proposés.

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