Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la liberté de la presse, de courageux journalistes, équipes de tournage, reporters, photographes et blogueurs risquent leur vie pour nous tenir informés de l’agression militaire non provoquée et injustifiée de l’Ukraine par la Russie.
Les forces russes détiennent, enlèvent et ciblent des journalistes et des acteurs de la société civile afin d’empêcher le monde d’entendre la vérité. Nous demandons instamment à la Fédération de Russie de mettre fin à de telles attaques et pratiques. Selon la plateforme du Conseil de l’Europe pour la protection du journalisme et la sécurité des journalistes, 10 travailleurs des médias ukrainiens et internationaux ont déjà été tués, et de nombreux autres ont été blessés.
La sécurité des journalistes est une priorité de l’UE. L’UE fournit une aide d’urgence aux médias et aux journalistes couvrant la guerre en Ukraine, y compris un soutien psychologique, des casques et d’autres équipements de protection, ainsi que des fonds pour couvrir les salaires.
En faisant des reportages depuis les lignes de front et en mettant en lumière les violations flagrantes des droits de l’homme et du droit humanitaire international commises par les forces armées russes, les journalistes contribuent de manière importante à combattre la désinformation et la manipulation de l’information concernant l’invasion. Ils jouent un rôle crucial pour faire en sorte que ces atrocités ne restent pas impunies. Les responsables devront répondre de leurs actes.
En Russie et en Biélorussie, malgré le risque de peines de prison de longue durée et d’arrestations prolongées, des médias indépendants et des journalistes individuels courageux s’efforcent d’informer sur la guerre menée par les dirigeants russes contre l’Ukraine et les atrocités commises contre le peuple ukrainien.
Comme eux, de nombreux journalistes et professionnels des médias indépendants et engagés du monde entier continuent de dénoncer l’injustice dans leur propre pays et contribuent à construire un avenir meilleur. Nombre d’entre eux le font malgré le harcèlement, la violence et l’intimidation quotidiens, tant en ligne que hors ligne.
L’Union européenne est à leurs côtés. Une presse libre permet une société plus démocratique, plus forte et plus inclusive et contribue à la protection et à la promotion des droits de l’homme. Nous continuerons de lutter pour la liberté de la presse et n’abdiquerons pas.