L'édito de Philippe Bailly

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Daily Insight 31/03/2023

Audiovisuel

Roland-Garros : France Télévisions et Amazon confirment jusqu’en 2027 ; Amazon se désengage au Royaume-Uni
La Fédération Française de Tennis a annoncé le jeudi 30 mars avoir prolongé l’accord qui le lie à France Télévisions et Amazon pour quatre saisons supplémentaires (2024, 2025, 2026 et 2027), sans appel d’offres et au terme d’une négociation de gré à gré. Dans le nouveau cadre, France Télévisions assurera la diffusion en exclusivité de l’ensemble des matches de journée, y compris ceux du cours Simonne-Mathieu (le troisième plus grand court du complexe), jusque-là détenus par Prime Vidéo. De son côté, Amazon disposera d’une 11e nocturne de compétition en exclusivité, contre 10 actuellement. « Lors de sa dernière renégociation, en 2019, la FFT s’était réjouie d’avoir augmenté ses revenus issus des droits télé de « plus de 25% », pour atteindre environ 25 millions d’euros selon nos informations. Pour le moment, aucune précision n’a été apportée sur le montant du nouveau contrat et une éventuelle augmentation de sa valeur », indique L’Equipe. Ce montant reste très en-deçà de celui des trois autres tournois du Grand Chelem (Open d’Australie, Wimbledon et US Open), a indiqué le président de la FFT Gilles Moretton sur Europe 1.
Au Royaume-Uni, en revanche, Amazon devrait achever ces prochains jours sont désengagement de la diffusion des compétitions de Tennis : alors que Sky avait déjà récupéré les droits de l’US Open, détenus depuis 2016 par Amazon, il est en train de finaliser un accord pour la reprise à partir de 2024 des tournois ATP et WTA (hors grand chelem)
Lire l’article de L’Equipe
Lire l’article de Broadband TV News

Belgique francophone : le taux de contribution à la production audiovisuelle multiplié par quatre (de 2,2% à 9%)
Le Gouvernement de la Communauté française de Belgique a notifié le 29 mars à la Commission européenne un projet de modification du décret du 4 février 2021 relatif aux services de médias audiovisuels, visant à modifier de façon significative les modalités de contribution à la production audiovisuelle des services audiovisuels. Ce projet prévoit que chaînes et/ou services à la demande y consacrent 2% (pour un chiffre d’affaires HT réalisé en Belgique francophone compris entre 700 000 et 10 millions d’euros) à 9,5% de leur revenu, alors que la fourchette fixée par l’article 6.1.1-1 est aujourd’hui comprise entre 1,4% et 2,2%. Cette contribution doit être affectée pour 35% au moins au préachat de programmes de stock, et elle peut être dépensée, à hauteur de 30% maximum, à la commande de programmes de flux, sous réserve qu’un cinquième concerne des dépenses d’écriture ou de développement. Dépenses d’écriture de scénario de fiction, dans le sous-titrage ou le doublage, dans l’adaptation des programmes aux personnes malvoyantes ou malentendantes ou dans la formation professionnelle des métiers de l’audiovisuel sont également éligibles.
Lire le projet de décret

RTL Goup confirme son projet de « super app » agrégeant vidéo, musique et presse
Interrogé par Les Echos ce vendredi 31 mars, le patron de Bertelsmann confirme le lancement « dans le courant de l’année » d’une application réunissant vidéo et musique, par la « fusion des applis RTL+ et RTL+ Musique » qui existent déjà. Elle « intégrera aussi une fonction lecture avec les contenus produits par les 1.300 journalistes des rédactions de Gruner + Jahr et de RTL ». Concernant l’échec des ventes des groupes M6 en France et RTL Neederland aux Pays-Bas, Thomas Rabe prend acte du fait que les autorités de la concurrence ne sont pas prêtes à modifier la définition d’un marché concurrent. Ce qui n’empêche pas que sur chaque marché, « des alliances sont possibles dans la régie publicitaire nationale et internationale, dans la technologie publicitaire, dans la distribution, dans le développement de contenus ou encore dans les données ».
Lire l’article des Echos
Lire l’Insight NPA sur RTL+

Les revenus de Netgem ont progressé de 28% en 2022
Netgem a publié le 31 mars ses comptes de l’exercice 2022 approuvés par son Conseil d’Administration.  Le chiffre d’affaires est de 36,3 millions d’euros en hausse de 28% sur un an dont 29,5 M€ résultant de l’activité streaming TV. L’EBITDA augmente de 59% à 6,8 M€ mais le résultat opérationnel courant est négatif à -2,1 M€ en amélioration de 2,3 M par rapport à l’exercice précédent, impacté par les amortissements des actifs le cadre de l’entrée de Vitis dans le périmètre consolidé. D’un point de vue commercial, Netgem termine l’année 2022 avec une base de 508 000 abonnés netgem.tv, gérés pour le compte d’une vingtaine d’opérateurs de télécommunication fixe en Europe, en croissance de 40% par rapport à fin 2021. Enfin, Netgem attend un effet positif en Trésorerie nette de 3 M€ de la cession de son activité d’opérateur Fibre, effective le 1er avril 2023.
Lire le communiqué de presse

Streaming

L’offre avec publicité de Netflix désormais disponible sur Apple TV
Cinq mois après son lancement, l’offre Netflix Basic with Ads à 6,99 $ par mois est désormais disponible aux Etats-Unis sur les boitiers de streaming Apple TV par suite d’une mise à jour de l’application pour tvOS. Les applications Netflix pour Chromecast, Chromecast Ultra, PS3 et Windows ne sont toujours pas en mesure de lire des publicités. Disponible dans douze pays (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Australie, Japon, Corée, Brésil, Canada et Mexique), l’offre avec publicité reste pour l’instant limitée à l’univers OTT et n’est pas proposée par les opérateurs partenaires qui distribuent Netflix.
Lire l’article de Tech Crunch

LIONSGATE arrête aujourd’hui son service de streaming LIONSGATE+
Après Salto en début de semaine, c’est LIONSGATE+ (ex-Starzplay) qui tire sa révérence en France aujourd’hui. Sur la plateforme Canal+ qui distribuait son catalogue on peut y lire « Le 31 mars 2023, LIONSGATE arrête son service LIONSGATE+ ».
Le contenu LIONSGATE+ reste disponible pour les abonnés CANAL+SÉRIES jusqu’au 1er avril 2023.

Cadre juridique

Le projet de loi de transposition des règlements DSA et DMA va être transmis au Conseil d’Etat
Le projet de loi harmonisant le droit français avec le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Services Act (DSA), consulté par Contexte, est sur le point d’être envoyé au Conseil d’État. Si le texte reprend les mesures des règlements européens DSA et DMA, il comprend également des mesures additionnelles.
Dans les ajouts du projet de loi, « crédits cloud encadrés dans le temps, interdiction des frais de transfert (« egress fees ») pour certaines entreprises et mesures d’interopérabilité entre les services de cloud ».
Dans les possibles ajouts du projet de loi, « des mesures facilitant le blocage de Sputnik et RT sur tous les canaux, grâce à l’élargissement du régime de sanction à davantage d’acteurs et la création d’un dispositif d’injonction, sur le modèle de celui applicable aux contenus terroristes et pédopornographiques. » Proposées par la direction générale du Trésor, ces mesures ont reçu le soutien de Matignon, sous réserve d’une meilleure rédaction, rapporte Contexte.
Le rôle de coordinateur pour les services numériques prévu par le DSA, qui doit revenir à une autorité indépendante, pourrait être partagé entre l’Arcom et la DGCCRF. Un mécanisme de « clé de répartition » est prévu, en fonction de l’activité principale des acteurs visés.
Lire Contexte

EMFA : La France défend son modèle dans sa dernière position
Dans la dernière position de la France sur la loi européenne sur la liberté des médias (EMFA) déposée le 21 mars devant le Conseil européen, consultée par Contexte, la France défend la possibilité pour les médias d’actualité de pouvoir contester, durant 24 heures, le retrait d’un contenu par une très grande plateforme. Dans la lignée de la présidence suédoise, elle souhaite par ailleurs étendre ce recours au-delà du simple retrait, en l’appliquant à la « restriction de visibilité ». 
L’indépendance du Conseil européen des services de médias est également pour la France une condition sine qua non.  Les autorités françaises refusent le principe d’un secrétariat assuré par la Commission européenne en lui préférant la création d’un « bureau indépendant ».
Les autorités françaises entendent aussi s’assurer que la capacité du futur Conseil d’émettre des avis sur des mesures nationales qui entraveraient le marché intérieur des médias « ne remette pas en cause les politiques culturelles, y compris les dispositions relatives aux règles en matière d’aides d’État et celles mises en œuvre dans le cadre de la directive SMA », notamment en ce qui concerne les quotas de financement et de production des œuvres européennes. La position française rejoint sur ce point celle exprimée par l’Allemagne.
Enfin, la France souhaite s’assurer que l’article 6 de l’EMFA, qui cadre l’indépendance des rédactions, « n’interfère pas avec les règles nationales de responsabilité éditoriale », en l’occurrence la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Lire la position de la France publiée dans Contexte

Le Parlement polonais élargit la liste des « services d’intérêt général »
Le Parlement polonais a voté contre un amendement controversé à la loi sur l’audiovisuel en cours de discussion, qui restreignait aux seules chaînes du service public le placement obligatoire en tête des guides de programmes électronique des distributeurs. D’après le sous-secrétaire d’État Pawel Lewandowski, la liste des chaînes obligatoires sera élargie à TVP1, TVP2, TVP3, TVP Info, TVP Kultura, TVN, Polsat, TV4 et TV Puls. Mais, à la différence de la France, notamment, le régulateur national (KRRiT) ne pourra pas modifier cette liste.
Lire l’article de Broadband TV News

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